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Le Mondialitron. Et si la monnaie s'écroulait ?
For you, magistral
Le mondialitron. Et si la monnaie s'écroulait ?
Notre monde et notre époque semblent abonnés aux catastrophes survenant à un rythme de plus en plus rapide en des lieux variés, aucune zone du globe n'étant épargnée. Ce phénomène a-t-il une cause identifiable ? Ces catastrophes ont-elles toutes un point commun ? Il est tentant de répondre que l'homme et ses excès y sont pour quelque chose. Sauf peut-être lorsqu'un volcan tonne ou qu'un tsunami emporte une côte ; même dans ces cas extrêmes où la nature semble autonome, il se trouvera toujours un commentateur capable d'accuser la surexploitation de la planète par l'homme, en particulier la surpopulation qui pousse des promoteurs à construire dans des zones dangereuses faute de place.
En réalité la capacité des collectivités humaines à prévenir et à gérer des incidents, évitant ainsi qu'ils se transforment en accidents, puis en catastrophes, est probablement une des clés de réponse. A ce propos, la lecture du Mondialitron est édifiante. Dans cette courte pièce en trois actes, on y vit au lendemain d'un écroulement de toutes les monnaies mondiales. L'argent ne vaut plus rien, tout simplement. La scène prend place dans le bureau directorial d'une usine d'impression de billets de banque. L'ex-patron s'est suicidé sur fond de crise mondiale et suite à un quiproquo, une employée sans qualification le remplace et utilise toutes les resources de son bon sens pour redresser la barre. Le ton est détendu, amusé, rien de plus grave que ce qui s'est déjà produit ne peut arriver, l'atmosphère est idéale pour créer quelque-chose de neuf.
Référence : lu dans l'édition de mars 2020 (Scenent éditions)
For you, magistral
Ian McEwan, star de la littérature anglaise contemporaine, justifie une fois de plus son statut en excellant dans le genre de l'opéra comme il l'a déjà tant fait dans celui du roman. Ce court livret se lit comme une nouvelle. L'histoire est remarquablement construite autour d'un quatuor amoureux et d'un faire-valoir soumis, dont les émotions entrelacées sont rendues avec un art consommé de la simplicité apparente. Inutile d'en dire plus à son propos, le texte parle de lui-même et se lit presque aussi vite qu'une de ses critiques.
Référence : lu dans l'édition anglaise de 2008 (Vintage books, London)
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